Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’apparition de la dépression, et la qualité de l’air en est un. En effet, les personnes exposées à la pollution atmosphérique courent un plus grand risque de développer des symptômes dépressifs. Il est donc important de prendre des mesures pour réduire la pollution et protéger la santé mentale.
Sommaire
Qualité de l’air et dépression : état des lieux
La qualité de l’air joue-t-elle un rôle sur la dépression ? Selon une étude publiée en 2019 dans la revue Psychiatry Research, la pollution atmosphérique serait coupable de la survenue de la dépression chez les adultes. Les auteurs de cette étude, menée pendant 5 ans sur un échantillon de 284 jeunes Londoniens, estiment que la pollution atmosphérique serait responsable de 20 % des cas de dépression diagnostiqués.
Cette étude a notamment mis en avant que la pollution atmosphérique aurait provoqué chez 15 % de ces jeunes, des cas de troubles du comportement et cognitifs (TCC). Autre fait inquiétant, une exposition à des taux importants de particules fines et de dioxyde d’azote pourrait multiplier par quatre le nombre de dépressions et de TCC.
Si ces résultats sont confirmés par d’autres études, ils pourraient avoir des implications considérables pour la santé publique, car la pollution atmosphérique est un problème de santé majeur dans de nombreux pays.
Qualité de l’air et dépression : les causes
La dépression est un trouble mental fréquent, dont les causes sont multiples et souvent complexes. Dans certains cas, la qualité de l’air peut jouer un rôle dans l’apparition de la dépression. En effet, de nombreuses études ont montré que les personnes exposées à un air pollué courent un plus grand risque de développer des symptômes dépressifs.
Les particules fines et les gaz toxiques peuvent avoir des implications négatives sur le cerveau. En effet, la pollution atmosphérique peut entraîner une inflammation du cerveau, ce qui peut perturber le fonctionnement des neurotransmetteurs et favoriser la survenue de la dépression. La dégradation de la qualité de l’air peut par ailleurs diminuer la production de substances protectrices du cerveau, ce qui augmente la menace de développer des troubles neuropsychiatriques, tels que la dépression.
Qualité de l’air et dépression : les conséquences
Parmi les principaux effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé, on peut citer les maladies respiratoires, cardiovasculaires et cancers. Des études ont également montré que la pollution atmosphérique était associée à un risque accru de troubles du sommeil, de fatigue chronique, de maux de tête et de troubles de l’attention. Plus récemment, une étude a suggéré que la pollution atmosphérique pourrait aussi jouer un rôle dans la survenue de la dépression.
Pour mieux comprendre pourquoi la pollution atmosphérique est dangereuse pour notre santé mentale, il faut savoir que celle-ci est composée de particules fines et de gaz toxiques, telles que le dioxyde d’azote et le monoxyde de carbone. Ces substances peuvent pénétrer dans les poumons et la circulation sanguine, où elles peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. Plusieurs études ont montré que l’exposition à long terme à la pollution atmosphérique est associée à un risque accru de développer des symptômes dépressifs. L’utilisation d’un capteur de qualité de l’air permet pourtant de l’identifier assez tôt pour contrer ses effets négatifs sur la santé.
La dépression est un trouble mental courant qui se caractérise par une humeur triste et une perte d’intérêt pour les activités habituelles. Les personnes atteintes de dépression présentent souvent des manifestations physiques telles que la fatigue, les troubles du sommeil et les maux de tête. La dépression peut être légère, modérée ou sévère. Elle peut durer quelques semaines ou plusieurs années et elle est le plus souvent traitée avec des médicaments, des thérapies et des changements de mode de vie.
Par ailleurs, on note qu’une mauvaise qualité de l’air peut affecter la santé mentale de plusieurs façons :
- Elle irrite les voies respiratoires et provoque des symptômes physiques qui peuvent aggraver la dépression.
- Elle diminue la quantité de lumière du soleil qui pénètre dans l’atmosphère, ce qui entraîne une baisse de la production de vitamine D, indispensable à notre bien-être psychique.
- Elle réduit la qualité du sommeil. Les personnes atteintes de dépression ont souvent des difficultés à dormir ; or la pollution atmosphérique peut exacerber ces difficultés.
- Elle contribue à la survenue de diverses maladies, notamment des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
- Elle aggrave les symptômes de certaines maladies, y compris les maladies chroniques.
- Elle a un impact négatif sur le bien-être mental et le bien-être émotionnel et concourt à la morosité.
- Elle peut aussi avoir un impact sur la cognition et le comportement. Des études ont montré que la pollution atmosphérique peut entraîner une diminution de la concentration et de la mémoire.
Tous ces impacts démontrent qu’il est désormais urgent, pour nous et nos enfants, de prendre des mesures pour réduire la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l’air à l’intérieur (à l’aide d’un purificateur d’air pour la cuisine par exemple), comme à l’extérieur (en portant un masque de protection respiratoire).
Qualité de l’air et dépression : les solutions
La qualité de l’air est un facteur important de la qualité de vie. Elle peut avoir un impact sur la santé et le bien-être des individus. Heureusement, il existe plusieurs moyens de réduire la pollution atmosphérique. Parmi les plus efficaces, il y a :
- La réduction de la consommation d’énergie. Cet effort peut être réalisé en adoptant une conduite plus souple, en limitant les déplacements superflus et en utilisant des appareils électriques plus efficaces.
- L’usage de modes de transport propres. Le concept ici repose sur le simple fait de vous mouvoir le plus souvent possible à l’aide des moyens de transport publics, en marchant ou en prenant le vélo.
- L’amélioration de la qualité de l’air. Elle peut être atteinte en installant des filtres à air sur sa VMC, en plantant des arbres et en réduisant la pollution industrielle.
Agir aujourd’hui pour mieux respirer et vivre demain n’est plus une question d’envie, mais une notion de bon sens. Si comme nous vous pensez que la pollution de l’air est un problème de santé publique majeur, alors prenez le temps de sensibiliser vos proches et vos collègues à une attitude plus écoresponsable, moins polluante et propice au bien-être physique et psychique.