Comme le confirme le 6e rapport du GIEC « changement climatique 2022 », les impacts du réchauffement climatique sur notre quotidien sont une réalité. Ces impacts sont déjà observables.
Afin de lutter contre des impacts qui ne sauraient que progresser, une transition énergétique semble indispensable. Cette transition doit se faire de manière globale, systémique et aussi à l’échelle individuelle. Si le vote pour des dirigeants allant dans ce sens est déjà un pouvoir à l’échelle citoyenne, qu’est-il possible de faire au quotidien pour amener sa pierre à l’édifice ?
Voici des gestes simples pour petits et grands au quotidien pour devenir un citoyen respectueux de la planète : un écocitoyen.
Sommaire
Des écogestes de consommation
Depuis la deuxième partie du XXe siècle, il y a une société de consommation. Ce système d’une consommation comme vecteur de bonheur a sans doute été l’un des tournants creusant le fossé du dérèglement climatique, en plus de l’industrialisation de la société. Elle a du moins intensifié et porté à un niveau insoutenable les impacts de l’énergie sur le climat. C’est pourquoi, des attitudes de consommation en tant que simple consommateur peuvent permettre de limiter notre impact carbone.
D’une part, il s’agit de réguler sa consommation alimentaire. Il est préférable d’acheter local, et de ne pas se diriger vers des produits de l’exportation ayant traversé le monde. De plus, locale ou non, il s’agit d’éviter le gaspillage alimentaire en achetant le nécessaire : moins dans la poubelle, plus dans le ventre, moins de déchets et des économies.
D’autre part, la consommation de papier est un vecteur de déchets important, malgré le recyclage. Apposer une vignette « stop pub » sur sa boîte aux lettres peut permettre de diminuer la prolifération de papier, et surtout au sol quand ces derniers se retrouvent en déchets dans les rues.
Toutes ces attitudes sont un double vecteur de changement. D’une part, elles agissent directement sur les rejets de GES en les diminuant. D’autre part, elles permettent de rediriger les marchés économiques qui répondent aux besoins des consommateurs.
Des écogestes « écolonomiques »
Le lien entre écologie et économie est parfois très fort, et peut être un vecteur indéniable dans la lutte contre le dérèglement climatique. Si pour certains convaincus, les actions sont aisées, pour d’autres, moins sensibles à la cause de la planète, ces actions feront aussi un bien fou au pouvoir d’achat. Elles tournent principalement autour de la consommation énergétique qui impacte considérablement la planète via ses rejets en GES.
D’une part, il s’agit de diminuer sa consommation électrique par des gestes simples : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, ne pas allumer la lumière si la lumière naturelle est suffisante, éteindre la télévision sans la laisser en veille, ne pas laisser le chargeur branché de son téléphone sans téléphone, etc.
D’autre part, il s’agit de diminuer sa consommation en eau, avec encore une fois deux gestes simples à titre d’exemple : fermer le robinet en se brossant les dents, et privilégier la douche plutôt que le bain plus consommateur en eau.
Enfin, le secteur des transports représentait 31 % des émissions de GES dans l’hexagone en 2019. Dans ce sens, se diriger vers des véhicules « propres » dans son projet de changement de véhicule est préférable. Des aides de l’État existent pour favoriser ce choix.
Devenir écocitoyen par des gestes simples
Quitte à exploiter la planète, autant le faire en maximisant sa valorisation. Il s’agit de valoriser au maximum les ressources qui nous sont offertes afin de mettre fin au gaspillage et à l’exploitation de nouvelles ressources.
Par exemple, il est intéressant de toujours exploiter au maximum une feuille de papier en écrivant des deux côtés, ou en utilisant le verso d’une feuille imprimée à l’ordinateur pour en faire une feuille de brouillon.
Il est aussi obligatoire de trier ses déchets. Un simple tri « matières recyclables et matières non-recyclables » ne demande pas d’efforts monstres, mais les retombées le sont. Recycler, c’est ne pas utiliser de nouvelles ressources, mais donner plusieurs vies à la ressource. Trier, c’est permettre un recyclage plus efficace et donc moins consommateur en énergie, en maximisant l’efficacité des déplacements, et en limitant le temps de travail des hommes et des machines qui trient.
Il est aussi possible de récolter l’eau de pluie afin de respecter le cycle hydrologique, ou de faire du compost pour son jardin, afin de limiter l’utilisation d’eau potable et de produits moins respectueux des écosystèmes.
Des écogestes de symbiose
Toutes ces attitudes sont concrètes, et vont dans un sens de respect des relations entre la planète et l’Homme qui exploite ses ressources : d’une exploitation déraisonné et abusive, vers une valorisation donnant-donnant pensée durablement.
L’écocitoyen peut aussi avoir pour but de pousser son attitude vers une relation de symbiose avec la planète avec laquelle il vit. C’est pourquoi il s’agit de ne pas jeter ses déchets par terre par exemple.
Respectez la planète, et respectez-vous, telle est la maxime de l’écocitoyen !